- belligérance
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• 1874; de belligérant♦ État de belligérant. Une reconnaissance de belligérance. ⇒ guerre . ⊗ CONTR. Neutralité, non-belligérance.belligérancen. f. Situation d'un pays, d'un peuple en état de guerre.⇒BELLIGÉRANCE, subst. fém.Situation d'un pays en état de guerre :• 1. ... il fallait aboutir à remettre dans la guerre, non point seulement des Français, mais la France. Cela devait comporter : la réapparition de nos armées sur les champs de bataille, le retour de nos territoires à la belligérance, la participation du pays lui-même à l'effort de ses combattants...DE GAULLE, Mémoires de guerre, 1954, p. 69.• 2. La belligérance, elle, apparaît plus tard : les hommes peuvent désirer se battre, et de même les groupes et les nations; mais non les molécules.J.-L. JOLLEY, Le Traitement des inform., texte fr. de Ch. Plessis, 1968, p. 163.COMP. Non-belligérance (DUB.). État d'un pays qui reste neutre devant un conflit. Se considérer en état de non-belligérance.PRONONC. :[
(l)
]. WARN. 1968 transcrit [ll] géminées (cf. aussi LITTRÉ). Pt Lar. 1968 transcrit [l] simple. BARBEAU-RODHE 1930 donne les 2 possibilités de prononc. Pt ROB. note [e] fermé avec [l] ou [
] ouvert avec [ll]. Pour la prononc. avec [ll] double, cf. aussi Ac. : ,,on prononce les 2 l``.
ÉTYMOL. ET HIST. — 1874 « état de belligérant » (Rev. britannique, déc. 1874, p. 310 dans LITTRÉ : Dans de telles conditions de belligérance, les emblèmes actuels, n'ayant plus de valeur, seront nécessairement remplacés par d'autres plus en harmonie avec le progrès des temps).Dér. du rad. de belligerant; suff. -ance.STAT. — Fréq. abs. littér. :3.ÉTYM. 1874; proposé en 1845, par Richard de Radonvilliers; de belligérant.❖♦ Didact. Pour un pays, État de belligérant; état de guerre. ⇒ Guerre. || Une reconnaissance de belligérance.❖CONTR. Neutralité, non-belligérance.COMP. Non-belligérance.
Encyclopédie Universelle. 2012.